Marcher. Traverser l’espace et ses mémoires, retraverser le temps et ses fantômes pour regagner la densité primitive de notre présence. Partir. Revenir. Depuis les zones illisibles des villes où nous évoluons sous contrôle, identiques à nous-mêmes, entre les miradors des buildings, jusqu’à l’espace sans bords de notre conscience. Marcher, se mettre en route, actionner le souffle jusqu’à ce que celui-ci reconnaisse enfin sa filiation avec la première expiration du big-bang. Cesser enfin d’être ce segment prisonnier de la frise de l’Histoire, pour coïncider à nouveau avec la naissance même du monde.

 

 

Je vois ce poème comme une médecine, une potion, un massage, une technique archaïque de l’extase qui nous rend notre vitalité. Je l’ai dit et redit dans toutes situations, seul ou avec des musiciens très différents; j’en ai passé chaque virgule à l’épreuve de mon souffle, et j’ai tenté de restituer, dans la mise en page, cette respiration du poème. Ce texte est accompagné de deux poèmes choisis par l’éditeur, Réginald GAILLARD, et d’une illustration à l’encre projetée de Constance ARIZZOLI. Je marche a reçu le prix du Marché de la Poésie en 2010. 

 

Je marche

Je marche un poème de Guillaume ALLARDI, suivi de Ce qui reste et Le lieu des pierres. Illustration de Constance ARIZZOLI; Aux éditions Corlevour (2012) Ce texte a reçu le prix du Marché de la Poésie en 2010.

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Je marche / Marché de la Poésie 2010